Dernièrement, nous avons vu comment pratiquer une bonne sodomie pour la première fois. Mais il…

Ce que pensent les femmes de la sodomie
On entend tellement de choses sur le sexe anal (notamment en ce qui concerne la douleur ou l’image de la sodomie), qu’il est difficile de savoir ce qu’en pensent les principales intéressées.
Petit tour de témoignages de femmes sur la sodomie. Que pensent-elles réellement ?
La sodomie, un sujet de moins en moins tabou
La pratique du sexe anal a de plus en plus de visibilité. Elle sort même tout doucement de la pornographie pour recouvrer un caractère « normal » dans les relations sexuelles (et pas seulement au sein de couples homosexuels).
Il est intéressant d’ailleurs de comparer 2 enquêtes IFOP sur la question. En 1970, seules 14% des femmes déclaraient avoir essayé au moins une fois la sodomie. A la même question en 2019, elles sont 53% à l’avoir testé. Néanmoins seules 7% des femmes affirment en faire une pratique régulière. On est alors en droit de se demander pourquoi les femmes ne s’adonnent pas plus à la pénétration anale. Ont-elles peur de la douleur, d’avoir une mauvaise réputation ou ont-elles eu une mauvaise expérience ?
Une sensation entre plaisir et douleur
Pour Claire par exemple, le plaisir n’est pas la raison pour laquelle elle pratique la sodomie. En effet, elle qualifie la sensation qu’elle ressent de « bizarre », oscillant entre plaisir et douleur. Pourtant elle garde un bon souvenir de sa première expérience qui s’est passée dans un cadre extrêmement bienveillant avec son amoureux de l’époque.
Bref, un contexte plutôt propice à une expérience réussie mais qui lui a laissé un souvenir mitigé. Il s’y est pourtant pris en douceur et a été très patient. « Il a commencé par me caresser de temps en temps de ce côté, me lire des histoires qui parlaient de ça… ». J’ai accepté avec envie (et un petit peu d’appréhension et ça s’est plutôt bien passé, d’ailleurs on l’a refait quelques fois à ma demande. Mais je dois dire que je n’y prends pas de réel plaisir, si ce n’est celui de lui en donner ».
Son cas n’est pas isolé et on retrouve souvent l’envie de faire plaisir à l’autre comme motivation principale de passer à l’acte.
Ça fait mal ?
La première question que se posent les femmes qui n’ont pas encore essayé, c’est celle de la douleur. Pourtant, la douleur est quelque chose qui reste accepté (dans une certaine mesure) dans les rapports sexuels.
Pour Flore par exemple, elle trouve normal que cela fasse un peu mal et lance un « j’ai juste un peu mal la journée d’après ». Or si ça fait mal, c’est que ça n’a pas été bien fait. Si le passage est plus délicat, il existe néanmoins des façons de faire qui permettent de prendre le temps de dilater les sphincters pour que cela se passe en douceur. Il est donc primordial de prendre son temps et de faire monter l’excitation.
Une grande partie du plaisir se joue dans le cerveau. Cela demande un certain lâcher prise et une disponibilité à l’acte, sans gêne ni culpabilité. Une préparation physique est aussi nécessaire. Il est recommandé d’y aller d’abord avec les doigts ou un petit objet sexuel pour commencer.
L’usage de la langue pour activer la sensation de plaisir n’est pas inutile non plus. N’oubliez pas le lubrifiant, la zone anale ne se lubrifie pas toute seule, il est donc primordial d’en ajouter. Petit à petit la pénétration va se faire. Cela demande donc de la patience. Morgane utilise du lubrifiant pour avoir moins mal : « J’ai essayé plusieurs fois et la première fois j’ai eu vraiment mal. La fois suivante, on a utilisé du lubrifiant, et c’est beaucoup mieux passé. Du coup je me suis détendue et bon, je dirais pas que j’ai trouvé ça trop bien mais ma foi… ».
La question de la douleur n’est donc pas normale : si vous vous y prenez bien et que tout le monde en a envie, il n’y a pas de raisons que cela fasse mal.
Une nouvelle sorte de plaisir
Quand tous les facteurs sont réunis, le sexe anal est une vraie source de plaisir pour l’homme comme pour la femme. C’est ce que pense notamment Alexandra : « J’adore la sodomie même si on ne le fait que très rarement. Il faut vraiment en avoir envie tous les deux », raconte-t-elle. « Il est important aussi au début de choisir une position où l’on est en confiance, c’est à nous de guider que ça ne fasse pas mal », précise-t-elle.
Là encore l’imagerie pornographique n’est pas loin dans nos esprits. On a tendance à imaginer ça en levrette avec une position de domination de l’homme et aussi de la douleur pour la femme sous ses assauts. Mais rien ne vous empêche de pratiquer le sexe anal dans d’autres positions.
La cuillère par exemple, a un côté plus romantique en se serrant dans les bras. On peut aussi penser à l’andromaque qui a l’avantage de permettre à la femme de maitriser le rythme, l’angle et la profondeur de pénétration (de quoi la rassurer). Bref il existe de nombreuses façons de pratiquer la sodomie et tout n’est pas une question de domination de l’homme sur la femme.
Et si vous, messieurs, êtes vraiment curieux de connaître la sensation de pénétration anale, pourquoi ne pas inverser la tendance et tester le plaisir prostatique la prochaine fois ?