Plus de sexe, ménopause retardée !

Plus de sexe, ménopause retardée !

24 novembre 2021 0 Par clara

Une bonne nouvelle ! Et un autre bienfait des rapports sexuels. Selon une étude de 2020, il semblerait que des rapports sexuels fréquents permettraient de retarder la ménopause. Donc si vous approchez de cette période… Lâchez vous ! 

 

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Rester active sexuellement à l’aube de la ménopause vous permettra de repousser l’échéance de celle-ci semblerait-il. Donc plus vous pratiquez le sexe, moins vite vous atteindrez ce pallier que tant de femmes redoutent. Alors, on ne vous dit pas de le faire 3 fois par jour (sauf si vous le souhaitez), mais en moyenne, au moins une fois par semaine. Cela réduit les risques de ménopause de 28% comparé aux femmes qui ont des rapports sexuels moins d’une fois par mois, ont-ils rapporté mercredi 15 janvier 2020 dans la revue Royal Society Open Science. 

 

Le mariage joue aussi un rôle

Aussi surprenant que cela puisse paraître, si vous êtes mariée, vous atteindrez aussi plus tard la ménopause que si vous êtes célibataire ou divorcée. Surprenant n’est-ce pas ? Pour une fois que l’on peut remercier son compagnon ! On plaisante. 

L’étude l’explique par le fait que cela serait une réponse du corps aux pressions de l’évolution. « Si une femme a peu de rapports sexuels ou des rapports peu fréquents à l’approche de la quarantaine, son corps ne recevra pas les signaux physiques d’une éventuelle grossesse », écrivent Megan Arnot et Ruth Mace, scientifiques à l’University College London. « Dans une perspective de maximisation de la forme physique », le corps de la femme pourrait alors davantage investir son énergie dans la prise en charge de sa famille plutôt que dans l’ovulation. 

Alors pourquoi le mariage vous sauverait-il un temps de la ménopause ? Selon les recherches menées à ce sujet, les phéromones mâles influenceraient ce processus. Ce sont des chimiques naturelles du règne animal qui attirent le sexe opposé et qui ont visiblement un impact sur celui-ci. 

Alors, peut-on vraiment y croire ? Une étude fut menée aux USA sur plusieurs décennies par Arnot et Mace depuis 1996 et 1997 pour valider ces résultats. Ce projet (SWAN) a permis de suivre les changements – tant biologiques que psychologiques – se produisant en même temps que la ménopause.

 

 

Ménopause naturelle : une limite d’âge qui varie en fonction des différentes cultures

Dans cette étude, les participantes avaient un âge moyen de 46 ans. Si aucune n’était ménopausée, presque la moitié « péri-ménopausées », avec des symptômes mineurs qui commençaient à apparaître. Sur les 10 ans qui ont suivi, il s’avère que 45 % des femmes ont connu une ménopause naturelle, à 52 ans en moyenne. Cela a donc démontré sans doute aucun que le rapport entre ménopause et fréquence des rapports sexuels étaient avérés, selon les chercheurs. 

Par contre, toutes les candidates étaient hétérosexuelles. Il n’y a donc pas de données comparatives pour les personnes homosexuelles. On ne sait pas non plus si la simple présence d’hommes peut jouer par l’envoi de signaux chimiques subliminaux par exemple. On ne peut donc vraiment confirmer le rôle des phéromones ici. L’âge de la ménopause naturelle varie considérablement dans les différentes cultures. Les facteurs génétiques ne comptent que pour environ la moitié de ces différences, comme l’ont montré des recherches antérieures.